Survie : voilà un terme qui peut effrayer. Quand j’entendais le mot survivaliste je pensais à effondrement, collapsologie, tout ce qui présente un avenir angoissant… puis j’ai fait la connaissance d’instructeurs expérimentés… et j’ai participé à mon premier stage.
On parle souvent de la nécessité de se reconnecter à la Nature, au Vivant, mais la formule ne vient pas souvent avec la recommandation. Et j’avais tendance à aborder ce sujet par le biais du mental.
Le stage de survie n’a rien de militaire, il insiste même plus sur la convivialité et la coopération que sur la performance physique. Cela commence par s’adapter au rythme et aux difficultés d’avancée des membres du groupe. Il y a une manière d’attention aux autres, de bienveillance intuitive qui se met en place très vite dans ce type de voyage. On est loin des groupes qui vont visiter un même site touristique emblématique !
Puis très vite s’expriment les besoins essentiels d’abri, de nourriture, d’eau… et le groupe s’active, spontanément ou suivant les instructions de l’accompagnateur. Le bivouac se monte, les hamacs sont accrochés et ceux qui terminent avant les autres vont conseiller ou aider les apprentis. Des sous-groupes se créent pour aller chercher de l’eau, ou aller pêcher ou récolter des fruits. Certains s’activent à faire du feu en vue de la nuit en approche. D’autres préfèrent imaginer comment améliorer le bivouac, aménageant un tronc pour qu’il fasse office de banc, ou construisant une table faite de branchages et lié par des lianes…
Bref, la communauté s’active en fonction de ses capacités et connaissances, mais se sent en sécurité par la seule présence bienveillante du groupe.
Ce qui se joue dans ce stage est une forme de reconnexion à l’environnement, une manière pragmatique de vivre ce lien, cette dépendance et surtout le fait de faire partie intégrante de la Nature. À travers l’apprentissage de gestes et techniques basiques, toutes en lien direct avec cet environnement, les participants expérimentent une forme de spiritualité concrète, réapprenant à interpréter ce que la Nature envoie comme messages, dans un but de « survie ». Mais ce vécu, les réflexions qui viennent inévitablement avec, finissent par être une manière d’entamer un soin, envers soi, de soigner ses relations avec les autres et avec son environnement.
Je me souviens de l’émerveillement d’un des voyageurs, nous faisant part au petit-déjeuner, et relatant son rêve de la nuit, tout en disant qu’il ne se souvenait jamais de ses rêves : « je ne savais pas que la nature pouvait me parler… »
Si l’expérience te tente, si tu te sens prêt·e à sortir de ta zone de confort, contacte-nous pour définir l’expérience qui te conviendrait le mieux, sans pour autant te mettre en danger.
Tu peux aussi consulter les voyages que nous présentons sur ce site : Savoirs